Poorly anticipated, because it is unprecedented in its form and scope, the dual crisis – health and economic – caused by Covid-19 will have a lasting impact on the financial markets.
Without thinking
that a new world will emerge from lockdown; without neglecting or minimizing
the pain that strikes the loved ones of the victims of this difficult to
contain coronavirus, and the extraordinary dedication of caregivers, it is
clear that this pandemic has already had a profound impact on relations between
companies, their shareholders and their creditors.
Firstly, because
it requires listed companies to intensify their financial communications at a
time of year that is traditionally busy for investor relations teams: the closing
of the previous financial year and its regulated publications, and the
preparation of the annual shareholder meeting. With Covid-19, it was necessary
to completely rethink the organization of this AGM by planning to hold it
behind closed doors or to postpone it. It was also necessary to make decisions
and communicate on the dividend, on the executive compensation policy, on what
the company could do to participate in the joint effort to fight against the
coronavirus, on its activity levels and the security of its employees, on the overtaken
earnings guidance given a few weeks before…
In this tense
context, the question also arises of how to maintain and feed the necessary
dialogue between issuers and investors?
By phone or
videoconference, meetings are organized directly with the largest and most
active shareholders. A lot of time is also devoted to bankers and credit rating
agencies, as the company’s financial liquidity becomes an absolute priority
when the economy comes to a standstill. But in the coming weeks, after having
addressed the emergency, it will be necessary to return to a broader dialogue
with the financial markets.
There will be no
revolution, no radical transformation of practices in this area. On the other
hand, the developments already underway before the arrival of Covid-19 should
accelerate:
The return of
corporate access events involving travel abroad and the presence of many
investors, such as roadshows or conferences, will probably, in the absence of a
vaccine, be very gradual, delayed by air transport restrictions and border
closures. Remote meetings between issuers and investors should replace them and
indeed multiply, thereby alleviating logistical constraints and the cost of
corporate access.
The trends
observed since the implementation of MiFID2 in early 2018 are likely to
intensify. The fall in stock market prices and the decline in assets under
management will weigh heavily on the profitability of the various market
players. Brokers and investors will have to reduce their costs and concentrate
their presence on the most visible and most liquid securities. Fewer and fewer
small and mid-caps could be covered by financial analysts and accompanied by
corporate access teams. For all these companies, their visibility on the
financial market and their ability to meet investors is likely to continue to
decline.
Finally, the
current crisis is drawing attention to the non-financial aspects, to the
identification and management of risks. It could serve as a catalyst for a very
strong development of socially responsible investment and thus for increased
investor engagement with issuers. This is confirmed by the fact that the
performance of SRI-denominated funds has been more resilient to the recent
stock market correction. A Bank of America Merrill Lynch study published at the
end of March showed that the companies with the highest social ratings had
outperformed their benchmarks by 5 to 10 points. While European listed index
ETFs suffered a EUR 20 billion withdrawal in March, ESG listed index funds
attracted EUR 1 billion in net subscriptions. This deep evolution requires
companies to step up their communications on ESG issues and to target investors
in these areas.
This new
environment calls for new solutions and encourages direct relations between
issuers and investors. However, they need a framework and an associated
service. This is the whole value proposition of MyDCA, a digital platform
helping issuers to alleviate logistical constraints and the cost of their
access to investors, to increase their visibility on the stock market, and to
target new categories of shareholders. Becoming a member of its user community
by registering on www.mydca.eu is free of charge and without any obligation.
Mal anticipée, car inédite dans sa forme et son ampleur, la double crise, sanitaire et économique, induite par le Covid-19, marquera durablement les marchés financiers.
Sans penser qu’un monde nouveau émergera du confinement ; sans
négliger ou minorer la douleur qui frappe les proches des victimes de ce coronavirus
difficile à endiguer, et le dévouement extraordinaire des soignants, force est
de constater que cette pandémie a déjà profondément impacté les relations entre
les entreprises, leurs actionnaires et leurs créanciers.
D’abord parce qu’elle impose aux sociétés cotées une intensification de
leur communication financière dans une période de l’année traditionnellement
chargée pour les équipes de relations investisseurs : celle de la clôture
de l’exercice précédent et des publications réglementées qui l’accompagnent ;
celle de la préparation de l’Assemblée Générale des Actionnaires. Avec le
Covid-19, il a fallu totalement repenser l’organisation de cette AG en
prévoyant de la tenir à huis clos ou de la reporter. Il a fallu également
prendre des décisions et communiquer sur le dividende, sur la politique de
rémunération des dirigeants, sur ce que la société pouvait faire pour
participer à l’effort commun de lutte contre le coronavirus, sur ses niveaux
d’activité et la sécurisation de ses employés, sur le caractère caduc des
guidances de résultats données quelques semaines auparavant…
Dans ce contexte tendu, se pose également la question de comment maintenir
et entretenir le nécessaire dialogue entre émetteurs et investisseurs ?
Au téléphone ou par visio-conférence, des échanges ont pu être directement organisés
avec les actionnaires les plus importants et les plus actifs. Beaucoup de temps
a également été consacré aux banquiers et aux agences de rating, la liquidité
financière de l’entreprise devenant une priorité absolue quand l’économie
s’arrête. Mais dans les prochaines semaines, après avoir paré à l’urgence, il
sera nécessaire de revenir à un dialogue plus large avec les marchés
financiers.
Il n’y aura pas de révolution, de transformation radicale des pratiques en
la matière. En revanche, les évolutions déjà en cours avant l’arrivée du
Covid-19 devraient s’accélérer :
Le retour des évènements de corporate access impliquant des
déplacements à l’étranger et la présence de nombreux investisseurs, tels que
les roadshows ou les conférences, sera probablement, en l’absence de vaccin, très
progressif, différé par les restrictions de transport aérien et les fermetures
de frontières. Des réunions dématérialisées entre émetteurs et investisseurs
devraient s’y substituer et de fait se multiplier, allégeant d’autant les
contraintes logistiques et le coût du corporate access.
Les tendances constatées depuis la mise en place début 2018 de MiFID2 devraient
s’amplifier. La chute des cours de bourse et le recul des encours gérés vont
fortement peser sur la rentabilité des différents acteurs du marché. Brokers et
investisseurs vont devoir réduire leurs coûts et concentrer leur présence sur
les titres les plus visibles et les plus liquides. De moins en moins de petites
et moyennes valeurs pourraient être suivies par les analystes financiers et
accompagnées par les équipes de corporate access. Pour toutes ces
entreprises, leur visibilité sur le marché financier et leur capacité à
rencontrer des investisseurs risquent de continuer à se réduire.
La crise actuelle attire enfin l’attention sur les aspects extra-financiers,
sur l’identification et la gestion des risques. Elle pourrait servir de
catalyseur à un très fort développement de l’investissement socialement
responsable et donc à un engagement accru des investisseurs auprès des
émetteurs. Cela est confirmé par le fait que la performance des fonds libellés
ISR a mieux résisté à la récente correction boursière. Une étude de la Bank of
America Merrill Lynch publiée fin mars a montré que les sociétés les mieux
notées sur le critère social avaient surperformé de 5 à 10 points leurs indices
de référence. Alors que les ETF indiciels cotés européens ont subi 20 milliards
d’euros de retrait en mars, les fonds indiciels cotés ESG ont attiré 1 milliard
d’euros de souscriptions nettes. Cette tendance de fonds impose aux entreprises
d’étoffer leur communication sur ces thématiques ESG et d’orienter leur ciblage
vers les investisseurs porteurs de ces sujets.
Ce nouvel environnement appelle des solutions nouvelles, et pousse à la
mise en place de relations directes entre émetteurs et investisseurs. Il leur
faut toutefois un cadre et un service associé. C’est toute la proposition de
valeur de MyDCA, une plateforme digitale aidant les émetteurs à alléger les
contraintes logistiques et le coût de leur accès aux investisseurs, à accroître
leur visibilité sur le marché boursier, et à cibler de nouvelles catégories d’actionnaires.
Devenir membre de sa communauté d’utilisateurs en s’y inscrivant sur www.mydca.eu est
gratuit et sans engagement.